Le bain : savoir nager est indispensable, le risque zéro n’existe pas.

 

Le plus fréquent c’est le bain de pied :

A faible profondeur d’eau.

Sur les rives de l’étang ou du lac, ou encore en voulant remonter un ruisseau, on prend le risque de casser la glace qui ne repose plus sur l’eau. Dans ce cas la résistance de la glace est beaucoup plus faible et le fait, par peur, de s’approcher du bord est une erreur souvent radicale. La poche d’air entre l’eau et la glace étant très importante, le porte à faux est source de rupture même avec 10 cm de glace. Généralement on est bon pour un bain de pied, suivant le niveau d’eau et de vase. A – 10 °, le retour doit être rapide si vous ne voulez pas avoir du mal à défaire vos lacets.

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Le grand bain :

 

Les fissures importantes dans les zones étroites des plans d’eau deviennent souvent des failles infranchissables .Il arrive aussi d’avoir des failles à la limite de zones qui ont tardé à geler. Chaque plaque va bouger suivant son humeur et les conditions météo, et des failles se forment. Les plaques se chevauchent, forment des chapeaux aux endroits de jonction et bougent sans cesse ; certains passages sont praticables mais éphémères. Passer une faille, c’est prendre un risque ; il faut tester le passage avec un pic et savoir qu’au retour ça sera peut-être impossible de repasser au même endroit.

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Les trous d’eau fait par les foulques et les cygnes sont aussi à éviter ; les arrivées de ruisseaux ou rivières sont souvent des endroits délicats. Les sources chaudes qui sont de nos jours plus souvent des égouts posent aussi problèmes. Connaître le plan d’eau, suivre son évolution pendant sa période de prise vous évitera bien des mauvaises surprises.

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La chute

 

Un mouchoir en papier, une fissure, une crotte de chien …. autant de dangers pour le patineur. Un arrêt brusque du patin et c’est le plat ventre assuré.

Pour un débutant, c’est la chute sur place en arrière qui est la plus courante. La tête, les poignets sont à protéger.

Plus rare, la chute à cause d’une glace type millefeuilles. Suite à une fonte partielle, la glace peut, par la suite, ne reprendre qu’en surface et laisser une poche d’eau. A grande vitesse, la première couche se brise et bloque le patin, le patineur en tombant casse aussi la glace en surface et finit à plat ventre dans une flaque d’eau. Frayeur garantie, heureusement la couche inférieure généralement tient bon.

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Dans les pays scandinaves ou en Hollande, le patinage fait partie du cadre de vie. Au lieu d'interdire le patinage , on préfère entretenir et déblayer la neige sur les lacs ou canaux. Mais le risque existe , c'est pourquoi les enfants apprennent en piscine à nager tout habillé si la glace venait à casser...voir la vidéo

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